Le Schéma de Cohérence Territorial, ou « le SCoT », est un document de planification globale et stratégique. Ce document de référence fixe la vision des élus pour l’aménagement de leur territoire, pour les 15 ans à venir.
Ce que nous faisons
Il expose les grandes orientations d’aménagement nécessaires pour concilier les besoins des habitants, d’aujourd’hui et de demain, sans compromettre le capital territorial.
Trois grands objectifs fondent les SCoT de l’Agglomération de Bayonne et du Sud des Landes et celui du Sud Pays Basque
- Préserver l’agriculture, le paysage, la biodiversité.
- Développer et mieux répartir l’habitat, le développement économique, le commerce.
- Organiser les déplacements.
Le SCoT : un document de planification à l’échelle du grand territoire
Certains choix et la plupart des politiques publiques doivent nécessairement reposer sur une vision d’ensemble du territoire, et être effectués au niveau des bassins de vie, et plus seulement au niveau communal ou intercommunal.
- Plus qu’un document, une aventure collective.
Avant d’être ce document cadre, il s'agit d'un collectif d’élus
Un lieu de débat où se discutent très librement les succès et les impasses des politiques locales, les relations aux acteurs privés, les contraintes et aspirations des vrais gens…
Un collectif qui chaque jour cherche à dépasser les visions à courte vue, pour resituer chaque projet dans un territoire vécu par plus de 330 000 habitants.
Le SCoT doit permettre d’harmoniser et de coordonner les politiques que chacun mène en matière d’urbanisme, d’habitat, de développement économique et d’implantations commerciales,…qui ont chacune des effets sur les territoires voisins et leurs habitants.
Un schéma pour modifier notre conception collective de l’aménagement du territoire
Le SCoT de l’Agglomération de Bayonne et du Sud des Landes couvre 48 communes (initialement fédérées dans 6 EPCI), il compte 227 480 habitants (population 2014). Et pourrait atteindre 250 000 habitants en 2025. Cette croissance démographique signe l’attractivité de notre territoire.
Mais, le modèle de développement qui a prévalu jusque-là est parfois porteurs d’incidences contre-productives : augmentation et allongement des déplacements, accroissement du coût du foncier, coût du logement inaccessible aux actifs, fragilisation des espaces naturels et du littoral...
Le souci de la gestion économe de l’espace dans les politiques d’urbanisme oblige à revoir en profondeur les stratégies foncières et d’aménagement :
- Privilégier les opérations en renouvellement urbain dans les villes et les centres-bourgs ;
- Favoriser des projets plus denses et à proximité des dessertes en transports collectifs ;
- Pérenniser les exploitations agricoles ;
- Privilégier un développement économique ancré sur les ressources locales (richesses indélocalisables du territoire : activités, paysages, patrimoine, culture, savoir-faire, etc…)